image

Loft aux Batignolles, diamants, patrimoine religieux : nos bons plans de la semaine pour votre argent

Publié le 27 oct. 2023 à 6:02

S’acheter un des somptueux bijoux de la journaliste de télé américaine Barbara Walters, d’anciens bains douches parisiens transformés en un loft de onze pièces aux Batignolles, investir dans des terres agricoles ou une nouvelle SCPI européenne, se prémunir contre une baisse d’ un bien immobilier avec une garantie de vente, aider financièrement à la restauration d’édifices religieux avec un avantage fiscal à la clé : voilà nos conseils de placements cette semaine.

Ex-bains douches parisiens

Mise de départ :

Profil de risque :

A Paris, les pépites immobilières se cachent parfois derrière les grandes façades anodines des immeubles. En voici une située aux Batignolles dans le XVIIe arrondissement. L’avenue de Saint-Ouen s’habille de cette maison de 307 m2 sur trois niveaux. Au XIXe siècle, ce lieu était un atelier de réparation de fiacres. Puis au début du XXecette adresse a été transformée en bains douches. « Cet ensemble immobilier a été construit en même temps que la station de métro La Fourche toute proche »souligne Laurent Lachaize, de Daniel Féau Immobilier Plaine Monceau.

Ce n’est qu’en 2000 que les nouveaux propriétaires – les vendeurs actuels – reconvertissent cette adresse singulière en habitation. A l’intérieur de cette maison loft de onze pièces, qui s’ouvre sur une cour paysagère, le rez-de-chaussée offre un vaste lieu de réception de 90 m2, plus une cuisine éclairée d’une lumière z énithale et deux bureaux. A l’étage sont installées les quatre chambres. Enfin, au dernier niveau se niche un toit aménagé de 60 m2. Daniel Féau Immobilier affiche ce bien à 2.990.000 euros, soit moins de 10.000 euros le mètre carré.

Le filet de sécurité de la garantie revente

Mise de départ :

Profil de risque :

En cette période de baisse des prix de l’immobilier, la garantie revente retrouve de l’intérêt. Récemment proposée par le courtier Nousassurons.com, cette couverture facultative garantit à l’acheteur une indemnisation en cas de revente du bien à un prix égal ou inférieur au prix d’achat. Exemple : un acheteur débourse 226.000 euros, soit 200.000 euros pour le bien en question et 26.000 euros en frais d’agence et de notaire. La garantie porte ici sur 226.000 euros. À la suite d’un divorce, ce même bien est cédé, trois ans plus tard, au prix de 176.000 euros, soit avec une perte de 50.000 euros. L’indemnisation sera de 30.000 ou de 50.000 euros selon l’option choisie.

Reste que cette couverture est très encadrée. D’abord, la moins-valeur couverte n’excédera pas 20 % de la valeur du bien, dans la limite de 30.000 ou de 50.000 euros. Ensuite, la durée de cette garantie est limitée à sept ans à compter de la date d’achat. De plus, cette couverture ne s’active qu’en cas de « revente accélérée » (décès, divorce, licenciement économique, etc.). Enfin, d’éventuels travaux réalisés dans l’habitation sont pris en compte mais plafonnés à hauteur de 50 % des dépenses.

A noter que cette couverture concerne les biens d’une valeur compris entre 30.000 et 750.000 euros. « Cette garantie offre une sérénité au candidat acheteur et sécurise également la banque qui finance l’opération », explique Jérôme Robin, dirigeant fondateur de Nousassurons.com. Uniquement accessible grâce à des agents immobiliers, cette protection est facturée une seule fois. Son coût : 495 ou 625 euros pour un montant couvert respectif de 30.000 ou de 50.000 euros.

Rivière de bijoux

Mise de départ :

Profil de risque :

Journaliste vedette de la télévision américaine pendant un demi-siècle, Barbara Walters (1929-2022) avait un faible pour les bijoux et notamment les diamants. Dans le cadre de sa succession et après une exposition itinérante qui est passée par Boston (sa ville natale), Los Angeles, Paris, Hong Kong et Londres, cet ensemble de joaillerie sera dispersé le 6 novembre chez Bonhams New York avec, en parallèle, une vente en ligne programmée du 29 octobre au 7 novembre.

Broche en rubis et diamant de Barbara Walters

Broche en rubis et diamant de Barbara WaltersBonhams

Parmi ces parures, à la relève une paire de boucles d’oreille de Joël Arthur Rosenthal (maison JAR) en tourmaline, saphir et diamants (170.000 à 230.000 euros), une broche fleur en rubis et diamants (11.000 à 17.000 euros), ou une bague en platine du joaillier Harry Winston ornée d’un diamant de 13,84 carats (550.000 à 830.000 euros).

Creuser le sillon des terres agricoles

Mise de départ :

Profil de risque :

La terre agricole, la vigne, la forêt sont des actifs ruraux tangibles qui séduisent toujours des investisseurs privés à fois pour leur côté passion, développement durable et les avantages fiscaux (donation et succession). Dans le contexte actuel, l’achat de terres agricoles serait le sillon à creuser. « D’abord, ce foncier offre un niveau de prix raisonnable, de l’ordre de 8.000 euros l’hectare. Ce qui en fait le moins cher d’Europe. Ensuite, ces terres affichent un rendement locatif brut moyen de 3,4 % par an, auquel s’ajoute une appréciation annuelle du prix de 3,6 % »précise Benoît Léchenault, directeur d’Agrifrance, un département spécialisé dans le foncier rural chez BNP Paribas Wealth Management.

Le timing d’investissement dans le secteur viticole s’avérerait en revanche moins opportun dans un marché « à la croisée des chemins ». « Si les appellations rares haut de gamme continuent de se valoriser, beaucoup d’autres, comme dans le Bordelais notamment, ne se vendent pas », remarquez ce dernier. Pour mémoire, depuis dix ans, le foncier viticole s’est apprécié en moyenne de 1,5 % par an. Quant au marché forestier en pleine forme pendant plus d’une décennie, il affiche depuis le premier semestre 2023 quelques signes de faiblesse. Pour la première fois depuis longtemps, le prix du bois a baissé, notamment le hêtre et le chêne. Cela s’expliquerait notamment par une chute des volumes commercialisés à la suite du ralentissement des marchés immobiliers européens.

Nouvelle SCPI sur orbite

Mise de départ :

Profil de risque :

Si le temps est mauvais pour les « vieilles » SCPI de bureaux, il est en revanche porteur pour des véhicules généralistes âgés de moins de cinq ans et même pour ceux qui se créent. La raison ? Dans un marché immobilier en réplique, les bonnes affaires sont de retour et avec elles des rendements restaurés. C’est donc une aubaine, dès lors qu’il s’agit de se constituer un patrimoine immobilier locatif. Voilà pourquoi le groupe Axipit Real Estate Partners lance sa première SCPI nommée Upêka. Ce placement vise un rendement cible de 5,5 % par an.

La stratégie d’investissement affichée est généraliste en termes d’actifs (bureaux, commerces, entrepôts, etc.) et joue la diversification géographique à l’échelle de l’Europe. Si aucuns frais d’entrée ne sont facturés, ceux liés à la gestion annuelle s’élèvent à 16 %, soit dans la fourchette haute du marché. Le montant de la part unitaire est fixé à 200 euros. « En cas de souscription d’au moins dix parts d’ici à la fin 2023, une ristourne de 5 % s’appliquera sur le montant de la part »indique Jean-François Charrier, directeur du développement de ce groupe.

Coup de pouce fiscal pour restaurer le patrimoine religieux

Mise de départ :

Profil de risque :

La campagne pour le sauvetage du patrimoine religieux est désormais ouverte. Depuis quelques semaines et jusqu’au 31 décembre 2025, tout contribuable est en mesure d’effectuer un don via la Fondation du patrimoine pour aider financièrement à la restauration d’édifices religieux (toutes religions confondues). A l’instar de l’avantage fiscal mis en place lors de la collecte destinée au financement de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, la réduction exceptionnelle de l’impôt sur le revenu s’élève à 75 % du montant du don. Cette nouvelle mesure est effective dès maintenant et jusqu’en 2025, dans la limite de 1.000 euros par donateur et par année fiscale. Au-delà de ce seuil, c’est le taux de 66 % qui s’applique.

La liste des édifices religieux (affectés ou pas au culte) bénéficiaires sera connue dans les prochaines semaines. « Cette initiative prévoit d’identifier et de soutenir 1.000 lieux de culte en quatre ans », pointe la Fondation du patrimoine. On sait déjà que ces constructions en mauvais état se situent en zone rurale ou dans des villages de moins de 10.000 habitants et sont la propriété d’une personne publique (ville, conseil régional, etc.). Pour effectuer un don en ligne : www.fondationdupatrimoine.org, pour procéder à un don de 10 euros par SMS : envoyer « SAUVER » au 92 892. A ce jour, la collecte avoisine 550.000 euros.

L’écrit de départ a été rendu du mieux possible. Si par hasard vous envisagez de donner des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Paroisse catholique d’Arles » vous pouvez adresser un message aux coordonnées affichées sur notre site. Pour vous faciliter la tâche, paroisse-arles.com vous soumet cet article qui traite du thème « Paroisse catholique d’Arles ». La raison d’être de paroisse-arles.com est de discuter autour de Paroisse catholique d’Arles dans la transparence en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le net Restez connecté sur notre site internet paroisse-arles.com et nos réseaux sociaux dans le but d’être au courant des futures annonces.

A lire également