Les « jardins de Marie » apportent la piété catholique au jardin pour adresser ses prières à la mère de dieu Marie.
(The Conversation) — Chaque printemps, certains catholiques plantent des fleurs autour d’une statue de la Vierge Marie, renouant avec une tradition qui remonte à l’Angleterre médiévale, lorsque les figures saintes étaient rappelées et partagées à travers des noms de plantes et de fleurs.
Dans les jardins de Marie, les plantes et les fleurs portent des noms mariaux spécifiques ou des noms religieux en plus de leurs noms botaniques et communs. Par exemple, la plante aujourd’hui connue sous le nom de digitale ou Digitale purpurée était autrefois connu sous le nom de « Gant de Notre-Dame ». Les jardins de Marie comprennent aussi généralement une statue ou une image de Marie, tenant parfois l’enfant Jésus, comme point focal de dévotion.
En tant que bibliothécaires de la bibliothèque mariale de l’Université de Dayton, nous conservons des collections sur la Vierge Marie. L’une des collections que nous étudions provient de John S. Stokes, Jr., un ingénieur de Philadelphie qui s’est donné pour mission d’encourager les autres à créer leurs propres jardins Mary. Avec son partenaire commercial Edward McTague, Stokes a créé la société Mary’s Gardens, qui vendait des sachets de graines portant des noms de plantes mariales au 20e siècle.
Jardins Mary aux États-Unis
Il est reconnu que le premier jardin Mary aux États-Unis se trouvait dans la paroisse Saint-Joseph de Woods Hole, dans le Massachusetts.
En 1929, Frances Crane Lillie, paroissienne de Saint-Joseph, fit don à la paroisse de deux grands clochers en pierre et aménagea plus tard un jardin dédié à la Vierge Marie sur le terrain de la tour. Lillie avait déjà visité l’Angleterre, où elle a découvert la tradition des jardins Mary et s’est sentie inspirée pour recréer ces magnifiques jardins localement.
Le mari de Frances, Frank, travaillait de l’autre côté de la baie depuis la paroisse Saint-Joseph au laboratoire de biologie marine. Frances souhaitait que les clochers et le jardin soient visibles pour son mari et les autres scientifiques travaillant au laboratoire. Dans un article de 1946 pour « Our Lady’s Digest », elle expliquait que le jardin Mary était « destiné à rappeler aux scientifiques qui étudient au laboratoire de biologie marine de l’autre côté de la rue qu’il existe un autre aspect valable de la vie ».
John Stokes a entendu parler du jardin Mary à Woods Hole et s’est senti appelé à rechercher et à restaurer ces noms de plantes religieuses dans la connaissance populaire et à encourager les autres à créer leurs propres jardins Mary comme forme de dévotion.
Lorsque l’Angleterre était catholique, les noms religieux des plantes étaient couramment utilisés – en fait, le royaume lui-même était même connu sous le nom de « l’Angleterre de Marie ». Mais cette connaissance a perdu en popularité après la séparation de l’Église d’Angleterre de l’Église catholique pendant la Réforme anglaise.
L’iconoclasme, ou le rejet de l’imagerie religieuse, serait à l’origine de ce déclin. Bien qu’il ne s’agisse pas d’œuvres d’art, l’association de plantes avec des figures saintes était considérée comme une forme de faux culte ou d’idolâtrie que la Réforme cherchait à rejeter.
Les fleurs de Marie et leurs légendes
À l’aide de recherches menées auprès de botanistes, de folkloristes et de lexicographes, Stokes et McTague ont créé des listes de centaines de fleurs et de plantes avec leurs noms religieux médiévaux. Ils ont essayé de rendre les jardins Mary accessibles à tous en organisant des listes basées sur le climat et la saison et en suggérant même des jardins plats pour ceux qui n’ont pas d’espace extérieur.
Lavande, ou Lavande officinale, est aujourd’hui connue pour le parfum doux et propre de ses fleurs violettes. Dans la tradition du jardin de Mary, la lavande est appelée « plante de séchage de Mary ». Selon la légende, Marie lavait les langes de l’enfant Jésus et cherchait un endroit pour les suspendre pour les faire sécher. Elle aperçut un buisson de lavande et étala les vêtements. À son retour, les vêtements étaient secs à cause du vent et du soleil, et les buissons avaient maintenant la pure odeur parfumée qui provenait des vêtements de Jésus. Cette même histoire est attribuée à d’autres arbustes odorants, comme le romarin.
Véronique germandrée, ou Veronica Chamaedryset Sea Thrift, ou Armérie maritime, sont tous deux associés à la fuite de la Sainte Famille en Égypte. Raconté dans l’Évangile de Matthieu, après la naissance de Jésus, un ange est apparu dans un rêve à Joseph et lui a demandé d’aller en Égypte avec Marie et Jésus pour échapper à Hérode, un roi qui considérait l’enfant comme une menace. Cette scène est couramment représentée dans l’art et dans le symbolisme floral – la véronique Germander est connue sous le nom de lieu de repos de Notre-Dame.
Le voyage de Bethléem à l’Égypte fut long et périlleux, et on raconte que la fleur s’épanouissait à chaque endroit où la Vierge Marie se reposait tout au long du chemin. Sea Thrift, ou Sea Pink, avec des fleurs roses qui ressemblent à un siège, est connu sous le nom de Coussin de Notre-Dame et lui servait de lieu pour s’asseoir pendant son voyage.
Bien qu’il ne soit pas très difficile de deviner le nom marial de Marygold à partir du souci commun – Calendula officinale – la légende associée à cette fleur est moins claire. À tout le moins, il a probablement fleuri lors des jours de fête en l’honneur de la Vierge Marie.
Comme toute tradition populaire, il existe une certaine incohérence entre les noms des plantes mariales et leur histoire. Plus d’une plante peut être associée à la même légende ou histoire, et toutes les plantes n’ont pas un nom marial apparent.
Même si beaucoup ne connaissent pas toute l’histoire médiévale des jardins de Marie, ils constituent désormais un moyen populaire pour les catholiques de pratiquer leur foi tout en se connectant à la nature.
(Kayla Harris, directrice de la Bibliothèque mariale et professeure agrégée, Université de Dayton. Bridget Retzloff, professeure adjointe et bibliothécaire en pédagogie numérique, Université de Dayton. Les opinions exprimées dans ce commentaire ne reflètent pas nécessairement celles de Religion News Service.)
Le Rôle de la Prière à Marie
La prière à Marie représente un aspect essentiel de la foi chrétienne, solidement enracinée dans la doctrine catholique depuis des temps immémoriaux. C’est un roc sur lequel les croyants s’appuient pour obtenir confort, guidance et intervention dans leur relation envers Dieu. Au fil du temps, cette piété a été renforcée par les écrits bibliques, les coutumes ecclésiastiques, et les exemples des saints qui ont honoré Marie en tant que bienveillante.
La pratique du Rosaire
Le Chapelet tient une position centrale au sein de la spiritualité de un grand nombre de fidèles. En récitant les différents mystères, les dévots méditent dans les moments de la vie de Jésus et de Marie, renforçant ainsi leur lien spirituel avec le divin. Chaque Ave Maria récité, ils expriment leur confiance en l’intercession de Marie ainsi que leur aspiration à suivre les pas du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, encourage les chrétiens à pratiquer régulièrement la méditation des différents mystères du rosaire pour approfondir leur relation avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, reste une source d’illumination spirituelle pour les croyants, les guidant dans leur connexion à la céleste Dame.
L’invitation à prier
Joignons nos cœurs dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre confiance, en nous tournant vers Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre monde tourmenté par la guerre et la division, recourons à la prière comme un moyen pour trouver la paix et la réconciliation. Les chrétiens ont la possibilité écrire une demande pour la mère de dieu utilisant ces informations. Que nos prières montent vers le ciel, comme un hommage agréable à Dieu, afin qu’il guide éclairer nos chemins vers le chemin de la justice et de la vérité. L’apôtre Paul nous dans ses lettres à prier sans cesse, en toutes circonstances, pour que notre communion avec Dieu reste constante et ardente. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, a la capacité pour transformer nos cœurs et de modifier le destin de l’histoire.
L’enseignement du Souverain Pontife
Le Souverain Pontife, à travers ses écrits inspirés, disponibles grâce à Bayard, nous rappelle la valeur de la prière quotidienne. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous encourage à développer un lien personnel avec Dieu, en s’appuyant sur la méditation de la Parole biblique ainsi que la récitation du rosaire. Sa conduite d’humilité et de compassion nous motive à approfondir encore notre prière et à rechercher la présence divine dans chaque aspect de notre existence. Saint Jean-Paul II, dans son écrit sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière constitue le fondement de notre vie spirituelle et que c’est par elle que nous nous unissons au divin. La prière quotidienne, transmise par les pontifes successifs, est une source d’espoir en période de tempête, une base solide sur lequel les âmes peuvent s’appuyer.
Les publications de Lelièvre et Hubert
Dans le cadre de la spiritualité, l’église recommande vivement le recours à la prière, et lors de les moments de prière, les fidèles effectuent le geste du signe de la croix tout en récitant le Je vous salue Marie. Des intellectuels contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous incitent aussi à méditer sur la puissance de la prière, à travers leurs écrits inspirants. Leurs publications, abondant en enseignements spirituels, nous orientent sur le chemin de la foi et nous invitent à trouver dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. Par la méditation sur leurs ouvrages, nous découvrons de nouvelles voies de développer notre relation avec Dieu et de grandir dans la sainteté. Saint Jean, dans son évangile, nous enseigne que le fait de prier est une puissante voie pour rester en communion avec Dieu et de recevoir de ses grâces. Chaque passage de leurs publications résonne comme une invitation à une prière ardente et à une vie emplie de la présence divine. Dans notre quête de spiritualité, chaque œuvre lue devient un appel à aspirer à le sacré, par le biais de la méditation et la contemplation.
L’acte de prier dans la chapelle
Au sein de nos chapelles simples ou grandioses, tournons-nous vers Dieu en toute confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos prières avec une affection infinie. Que chaque bougie allumée, chaque chapelet récité, constitue une offrande à notre divin Créateur et à sa sainte mère, Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de bénédiction et de renouvellement spirituel, nous fortifiant pour faire face à les défis avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, à qui la Vierge Marie est apparue à Lourdes, nous enseigne l’importance de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Tout fidèle qui franchit les portes d’une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec la divinité, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, tout disciple est encouragé à méditer la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
La prière comme médecine pour l’intérieur
Comme un guérisseur pour nos esprits, la prière nous guérit ainsi que nous renforce lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. Elle nous fait souvenir que la présence divine ne nous quitte jamais, même lorsque nous traversons les ténèbres les plus profondes de notre existence. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous trouvons la force intérieure nécessaire pour traverser les épreuves et pour affronter l’avenir avec espérance et confiance. La prière est semblable à une source d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et qui, sur notre chemin de foi, nous revigore.
À chaque prière prononcée, à chaque intention portée, nous trouvons un réconfort céleste, une guérison spirituelle, qui va au-delà de les limitations humaines. Chaque verset de la Bible nous invite à échanger avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Un point de vue alternatif sur la prière à Marie
La prière à Marie est une pratique solidement ancrée dans la tradition catholique chrétienne, offrant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. En tant que mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, elle est invoquée avec dévotion dans les moments de besoin et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères méditatifs, accompagne les croyants dans leur cheminement spirituel, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers le regard de la Vierge Marie. Cette dévotion à Marie se manifeste dans les lieux saints comme Lourdes, où les fidèles convergent pour rechercher réconfort et guérison, symbolisant le lien profond entre la foi catholique et la dévotion mariale. Les écrits inspirants d’éminents théologiens comme Lelièvre et Hubert fournissent une réflexion précieuse sur la valeur de la prière à Marie et son rôle dans la vie spirituelle des croyants. À travers la lecture attentive de textes religieux et spirituels, les croyants élargissent leur compréhension de la vénération de Marie et développent une relation plus profonde avec Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde caractérisé par les conflits et les troubles, l’invocation de Marie constitue un refuge de paix et d’espoir, incitant chaque individu, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à se tourner vers la Vierge Marie avec confiance et ferveur. Prions donc en commun, avec sincérité et humilité, en reconnaissant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche vers Dieu, chaque fidèle est appelé à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, guidé par le saint Père et les précieuses ressources spirituelles fournies par des plateformes comme Aleteia. De cette manière, avec un cœur humble et une foi sincère, élevons notre prière quotidienne vers Marie, lui demandant de nous intercéder, et la force de continuer dans la prière fervente.
Que notre communion avec le divin devienne notre sanctuaire et notre apaisement en toute circonstance. Que nous nous orientions vers Marie, notre mère céleste, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que la prière soit notre guide vers la voie de la sainteté, nous conduisant toujours plus près de Dieu et de son amour infini.
Bibliographie :
Poèmes et Paysages/La Vierge des Pamplemousses.,L’article de presse.
Livre de prières, 1852.,Le post d’actualité.. Suite sur le prochain article.
Les Hirondelles (Esquiros)/La Fiancée du couvent..,L’article ICI.
Les Éblouissements/Les prêtresses des Panathénées.,Article complet.
L’Empire des tsars et les Russes/Tome 3/Livre 2/Chapitre 3.,Le dossier.. Suite sur le prochain article.
Costal l’Indien (Gabriel Ferry)/I/V.,Le dossier.
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