Le Vatican s’adapte aux canulars et à Internet & prier la Sainte Vierge .
Le Vatican a révisé vendredi son processus d’évaluation des prétendues visions de la Vierge Marie, des statues en pleurs et d’autres phénomènes apparemment surnaturels qui ont marqué l’histoire de l’Église, freinant ainsi les déclarations définitives à moins que l’événement ne soit manifestement fabriqué.
Le bureau de doctrine du Vatican a révisé les normes publiées pour la première fois en 1978, arguant qu’elles n’étaient plus utiles ou viables à l’ère d’Internet. De nos jours, la nouvelle des apparitions ou des Madones en pleurs se propage rapidement et peut nuire aux fidèles si les canulars tentent de gagner de l’argent avec les croyances des gens ou de les manipuler, a déclaré le Vatican.
Les nouvelles normes précisent qu’un tel abus de la foi des gens peut être puni canoniquement, en disant : « L’utilisation de prétendues expériences surnaturelles ou d’éléments mystiques reconnus comme moyen ou prétexte pour exercer un contrôle sur les gens ou commettre des abus doit être considérée d’une gravité morale particulière.
L’Église catholique a une histoire longue et controversée de fidèles affirmant avoir eu des visions de la Vierge Marie, de statues pleurant des larmes de sang et des stigmates éclatant sur les mains et les pieds évoquant les blessures du Christ.
Lorsqu’ils sont confirmés comme authentiques par les autorités ecclésiales, ces signes autrement inexplicables ont conduit à un épanouissement de la foi, avec de nouvelles vocations religieuses et conversions. Cela a été le cas pour les prétendues apparitions de Marie qui ont fait de Fatima, au Portugal, et de Lourdes, en France, des destinations de pèlerinage extrêmement populaires.
Des personnalités de l’Église qui prétendaient avoir subi les stigmates, notamment Padre Pio et l’homonyme du pape François, saint François d’Assise, ont inspiré des millions de catholiques, même si les décisions quant à leur authenticité restent difficiles à prendre.
François lui-même s’est prononcé sur le phénomène, précisant qu’il se consacre aux principales apparitions mariales approuvées par l’Église, telles que Notre-Dame de Guadalupe, qui, selon les croyants, est apparue à un indigène au Mexique en 1531.
Mais François a exprimé son scepticisme quant aux événements plus récents, notamment aux allégations de messages répétés de Marie aux « voyants » du sanctuaire de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine, même s’il autorisant les pèlerinages à y avoir lieu.
« Je préfère la Madone comme mère, notre mère, et non une femme qui dirige un bureau télégraphique, qui envoie un message chaque jour à une certaine heure », a déclaré François aux journalistes en 2017.
Les nouvelles normes recadrent le processus d’évaluation de l’Église catholique en supprimant essentiellement la question de savoir si les autorités de l’Église déclareront surnaturel une vision particulière, des stigmates ou tout autre événement apparemment d’inspiration divine.
Au lieu de cela, les nouveaux critères envisagent six résultats principaux, le plus favorable étant que l’Église émette un feu vert doctrinal sans engagement, ce qu’on appelle « nihil obstat ». Une telle déclaration signifie qu’il n’y a rien dans l’événement qui soit contraire à la foi et que les catholiques peuvent donc y exprimer leur dévotion.
L’évêque peut adopter des approches plus prudentes s’il existe des signaux d’alarme doctrinaux concernant l’événement signalé. La plus sérieuse envisage une déclaration selon laquelle l’événement n’est pas surnaturel ou qu’il y a suffisamment de signaux d’alarme pour justifier une déclaration publique « selon laquelle l’adhésion à ce phénomène n’est pas autorisée ».
L’objectif est d’éviter le scandale, la manipulation et la confusion, et le Vatican a pleinement reconnu la propre culpabilité de la hiérarchie dans la confusion des fidèles dans la manière dont elle a évalué et authentifié les prétendues visions au fil des siècles.
Le cas le plus flagrant a été la détermination volontariste de l’authenticité par une succession d’évêques pendant plus de 70 ans à Amsterdam au sujet des prétendues visions de la Madone au sanctuaire de Notre-Dame de Toutes les Nations.
Un autre cas similaire a incité le Vatican à excommunier en 2007 les membres d’un groupe basé au Québec, l’Armée de Marie, après que sa fondatrice ait affirmé avoir eu des visions mariales et s’être déclarée réincarnation de la mère du Christ.
Les normes révisées reconnaissent le potentiel réel de tels abus et préviennent que les fraudeurs seront tenus pour responsables, notamment au moyen de sanctions canoniques.
Les normes autorisent également qu’un événement puisse à un moment donné être déclaré « surnaturel » et que le pape puisse intervenir dans le processus. Mais « en règle générale », l’Église n’a plus pour mission d’authentifier des événements inexplicables ou de prendre des décisions définitives quant à leur origine surnaturelle.
Et à aucun moment les fidèles ne sont obligés de croire à des événements particuliers, a déclaré le cardinal argentin Víctor Manuel Fernández, chef du bureau de doctrine du Vatican.
« L’Église donne aux fidèles la liberté d’être attentifs » ou non, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Malgré les nouveaux critères, il a déclaré que les décisions passées de l’Église sur des événements surnaturels présumés – comme à Fatima, Guadalupe ou Lourdes – restent valables.
« Ce qui a été décidé dans le passé a sa valeur », a-t-il déclaré. « Ce qui a été fait reste. »
À ce jour, moins de 20 apparitions ont été approuvées par le Vatican au cours de ses 2 000 ans d’histoire, selon Michael O’Neill, qui dirige la ressource en ligne sur les apparitions The Miracle Hunter.
Neomi De Anda, directrice exécutive de l’Institut international de recherche mariale de l’Université de Dayton, a déclaré que les nouvelles lignes directrices représentent un changement important et bienvenu par rapport à la pratique actuelle, tout en réitérant des principes importants.
« Les fidèles sont capables de s’engager dans ces phénomènes en tant que membres des fidèles dans les pratiques religieuses populaires, sans ressentir le besoin de croire que tout ce qui leur est proposé est surnaturel, ni la mise en garde contre la tromperie et la séduction », a-t-elle déclaré dans un communiqué. e-mail.
Alors que dans le passé, l’évêque avait souvent le dernier mot à moins que l’aide du Vatican ne soit demandée, le Vatican doit désormais approuver chaque recommandation proposée par un évêque.
Robert Fastiggi, qui enseigne la théologie mariale au Grand Séminaire du Sacré-Cœur à Detroit, Michigan et est un expert en matière d’apparitions, a déclaré à première vue que cette exigence pourrait sembler retirer l’autorité de l’évêque local.
« Mais je pense que cela vise à éviter les cas dans lesquels le Saint-Siège pourrait se sentir amené à annuler une décision de l’évêque local », a-t-il déclaré.
« Ce qui est positif dans le nouveau document, c’est la reconnaissance du fait que le Saint-Esprit et la Sainte Mère sont présents et actifs dans l’histoire de l’humanité », a-t-il déclaré. « Nous devons apprécier ces interventions surnaturelles, mais réaliser qu’elles doivent être correctement discernées. »
Il a cité la phrase biblique qui s’applique le mieux : « Testez tout, retenez ce qui est bon ».
L’Importance de l’Intercession de Marie
L’invocation à Marie représente un élément crucial de la spiritualité chrétienne, profondément ancrée dans la doctrine catholiques depuis des siècles. C’est un roc sur lequel les fidèles s’reposent pour obtenir confort, direction et intercession dans leur relation avec Dieu. Au fil du temps, cette piété a été renforcée par les écrits bibliques, les traditions de l’Église, et les exemples des saints et saintes qui ont honoré Marie mère spirituelle aimante.
L’exercice du Chapelet
Cette prière traditionnelle mariale occupe une place centrale dans la vie spirituelle de nombreux croyants. En récitant les différents mystères, les fidèles se plongent dans les événements liés à Jésus et Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec eux. Chaque Ave Maria récité, ils manifestent leur foi en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, invite les fidèles à pratiquer régulièrement la méditation des différents mystères du rosaire pour approfondir leur relation avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, transmise de génération en génération, demeure un phare spirituel pour les croyants, les aidant à se connecter avec la céleste Dame.
L’exhortation à la prière
Prions ensemble, en tant que frères et sœurs, frères et sœurs, dans l’unité de notre confiance, en nous tournant vers Marie, la mère de Jésus. Au sein de notre monde tourmenté par la guerre et la division, optons à la prière comme un moyen pour trouver la sérénité et l’harmonie. Il est possible envoyer une intention de prière pour la mère de dieu par internet. Que nos supplications s’élèvent vers le ciel, comme un hommage reçu avec faveur par Dieu, pour qu’il puisse nous guider nos chemins sur le chemin de la justice et de la vérité. L’apôtre Paul nous dans ses lettres à prier sans cesse, quelle que soit la situation, afin que notre connexion à Dieu soit solide et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, possède la capacité pour transformer les cœurs et de modifier le destin de l’histoire.
L’enseignement du Saint-Père
Le Saint-Père, dans ses enseignements éclairés, publiés par Bayard, nous rappelle la valeur de la prière journalière. Par le biais de ses homélies et de ses audiences publiques, il nous encourage à cultiver une relation personnelle avec le divin, en s’appuyant sur la réflexion sur les Saintes Écritures et la récitation du rosaire. Sa conduite d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir notre prière et à chercher la présence divine dans chaque aspect de notre vie. Saint Jean-Paul II, dans son écrit sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière quotidienne est la base de la vie de foi et que c’est par elle que nous sommes unis au divin. La pratique de la prière, enseignée par les pontifes successifs, est une source d’espoir en période de tempête, un fondement solide sur lequel nous pouvons nous appuyer.
Les ouvrages provenant de Lelièvre et Hubert
Dans le cadre de la spiritualité, l’église recommande vivement la prière, et durant la prière, les fidèles effectuent le signe de croix et récitent l’Ave Maria. Des intellectuels contemporains, tels que Lelièvre et Hubert, nous incitent aussi à méditer sur la force de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs ouvrages, abondant en enseignements spirituels, nous guident dans notre parcours de la foi et nous invitent à trouver dans les richesses de la tradition chrétienne pour nourrir notre vie spirituelle. En réfléchissant sur leurs écrits, nous trouvons de nouvelles voies de développer notre relation avec Dieu et de progresser dans notre cheminement vers la sainteté. Saint Jean, dans l’Évangile, nous enseigne que la prière est une puissante voie pour rester en communion avec Dieu et de recevoir de ses grâces. Chaque passage de leurs publications résonne comme une invitation à une prière ardente et à une existence emplie de la présence divine. Dans notre exploration de spiritualité, chaque œuvre lue devient une invitation à s’élever vers le sacré, par le biais de la réflexion et la méditation.
La dévotion dans la chapelle
Au sein de nos chapelles modestes ou majestueuses, orientons-nous vers le divin avec confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos supplications avec une affection infinie. Que chaque flamme vacillante, chaque chapelet récité, constitue une offrande à notre Seigneur et à sa sainte mère, Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des moments de faveur divine et de renouvellement de notre esprit, nous fortifiant pour affronter les épreuves avec audace et foi inébranlable. Sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous montre l’importance de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Vierge Marie. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, est une rencontre avec le divin, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, tout croyant est encouragé à méditer la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
La prière comme médecine pour l’esprit
Tel un médecin pour nos âmes, la prière nous réconforte ainsi que nous renforce lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. La prière nous rappelle que Dieu est toujours avec nous, même au cœur de nos heures les plus sombres. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous trouvons la force intérieure nécessaire pour traverser les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espoir et confiance. La prière est comme une fontaine d’eau vive qui étanche notre soif spirituelle et, au cours de notre marche avec Dieu, nous régénère.
À chaque prière prononcée, à chaque intention confiée, nous trouvons un réconfort céleste, une guérison spirituelle, qui dépasse les limitations humaines. Chaque verset de la Bible est une invitation à communier avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à recevoir sa grâce transformante.
Un regard différent sur la prière à Marie
La prière à Marie représente une coutume étroitement enracinée dans la tradition catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. Comme mère spirituelle aimante et intermédiaire, elle est priée avec ferveur dans les moments de détresse et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères à méditer, dirige les fidèles dans leur parcours religieux, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette affection envers Marie se reflète dans les sanctuaires tel que le sanctuaire de Lourdes, où les visiteurs se rassemblent pour rechercher réconfort et guérison, représentant le lien profond entre la foi catholique et l’adoration de Marie. Les écrits inspirants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert fournissent une réflexion précieuse sur la valeur de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Grâce à une lecture attentive de textes religieux et spirituels, les fidèles élargissent leur compréhension de la dévotion mariale et développent une connexion plus étroite avec Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde où prédominent les conflits et les troubles, la prière à Marie est un sanctuaire de tranquillité et d’espoir, invitant chaque personne, indépendamment de son rang dans la foi catholique, à solliciter la Dame du Ciel avec confiance et ferveur. Unissons donc nos prières, avec un cœur sincère et humble, en reconnaissant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche vers Dieu, chaque croyant est invité à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles inestimables offertes par des plateformes telles que Aleteia. De cette manière, avec un cœur ouvert et une humble confiance, saluons Marie dans notre prière quotidienne, lui demandant son intercession affectueuse, et la force de continuer dans la prière fervente.
Que notre communion avec le divin devienne notre sanctuaire et notre apaisement en toute circonstance. Que nous nous inclinions en direction de Marie, notre mère du ciel, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, sachant qu’elle intercède pour nous auprès de son fils bien-aimé. Que notre dévotion soit notre guide vers la voie de la sainteté, nous rapprochant toujours plus de Dieu et de son amour éternel.
A lire:
Savoir aimer/Cantique à la reine.,Le dossier.
Mémoires posthumes de Braz Cubas/Chapitre 039.,Le texte de l’article.. Suite sur le prochain article.
Les Quatre Évangiles (Crampon 1864)/Luc/01.,Le dossier.
Le Cap Éternité/Chant VII.,Le post d’actualité.. Suite sur le prochain article.
La Basilique.,Le texte de l’article.
Catéchisme du concile de Trente.,L’article de presse.
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